Les relations haïtiano-dominicaines et les droits des migrantes et migrants, 6 ans après la sentence TC. 168-13

Spread the love

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Le Centre de Réflexion et de Recherche sur la Migration et l’Environnement (CERREMEN) vous invite à une conférence-débat le lundi 30 septembre 2019 au Café Dumas à Delmas 31, à partir de 4 heures PM avec les professeurs Joseph Harold Pierre et Jean Marie Théodat sur le thème : « Les relations haïtiano-dominicaines et les droits des migrantes et migrants, 6 ans après la sentence TC. 168-13. Conséquences, responsabilités et perspectives ».

Le 23 septembre 2013, la Cour Constitutionnelle de la République Dominicaine a prononcé la sentence TC. 168-13 qui déclare que tout enfant né de parents « en transit » n’a désormais plus droit à la nationalité dominicaine. Cet arrêt de honte a fait renaître, de manière rétroactive jusqu’à 1929, l’indignité sur l’autre partie de l’île d’Haïti parce qu’il a entraîné dans l’apatridie des centaines de milliers de Dominicains et Dominicaines qui jusqu’alors avaient droit à cette nationalité. La majorité des personnes frappées par la sentence sont les descendant-e-s des immigré-e-s haïtien-ne-s.

Quelles sont les conséquences de cette mesure sur les migrantes et migrants en République Dominicaine ? Quelles sont les responsabilités que doivent assumer les autorités ? Quelles seront les perspectives à engager pour que cette ignominie ne se répète plus ?

Pour décrypter tout cela, les professeurs Joseph Harold Pierre et Jean Marie Théodat co-animera, le 30 septembre 2019, au Café Dumas à Delmas 31, à partir de 4 heures PM, une conférence débat pour le Centre de Réflexion et de Recherche sur la Migration et l’Environnement (CERREMEN) sur le thème : « Les relations haïtiano-dominicaines et les droits des migrantes et migrants, 6 ans après la sentence TC. 168-13. Conséquences, responsabilités et perspectives ».

– Joseph Harold PIERRE –

Joseph Harold PIERRE est économiste, politologue et philosophe. Doctorant en science politique à Nottingham Trent University (Royaume-Uni), il a présenté ses recherches aux Etats-Unis (Columbia University), au Royaume-Uni (Oxford et Cambridge) et en Italie (Universit à degli Studi di Milano et European University Institute). Il est le coordonnateur de NAPSA, une organisation de jeunes ayant pour objectifs le développement économique, la consolidation démocratique et la cohésion sociale d’Haïti. Expert en macroéconomie, politiques publiques, gouvernance, démocratisation, partis politiques, Amérique latine et relations haïtiano-dominicaines, il a travaillé comme consultant en Amérique latine et dans les Caraïbes pour des organisations internationales. Il a enseigné la science politique et les relations haïtiano-dominicaines à l’Université Ibéro-américaine (UNIBE) et l’économie à l’Université Pontificale Mère et Maîtresse (PUCMM) à Santo Domingo. A part le Royaume Uni, il a étudié en Espagne (Université Complutense de Madrid et Université de Barcelone) et en République dominicaine (PUCMM et INTEC). Il a aussi suivi des formations à la Banque mondiale et a été fellow de l’OEA en Gouvernement ouvert.

Jean Marie THÉODAT –

Jean Marie THÉODAT est né à Port-au-Prince, Haïti. Il est détenteur d’un doctorat en géographie. Il a publié, en 2003, sa thèse intitulée : Haïti-République Dominicaine, une île pour deux (1804- 1916). Depuis juin 1998, il est maître de Conférences à l’Université Panthéon-Sorbonne Paris I. Professeur Théodat a présidé le Conseil de gestion du Campus Henry Christophe de Limonade (Université d’État d’Haïti) de 2012 à 2015. De 2015 à 2017, il a joué le rôle de Chargé de coopération universitaire France-Haïti. Professeur à l’École Normale Supérieure (ENS) de l’Université d’État d’Haïti (UEH), Jean Marie Théodat est chargé de cours à l’Académie Diplomatique du Ministère des Affaires Etrangères d’Haïti. Depuis 2017, il est responsable du Master en Urbanisme Résilient (URBATer) de la Faculté des sciences de l’UEH.


En 2001, Professeur Théodat a fondé avec d’autres collègues-chercheurs le Laboratoire de Recherches Haïtiennes et Dominicaines (LAREHDO), à Port-au-Prince. De 2015 à 2018, il était responsable du dossier Migration de l’Observatoire Binational sur la Migration, l’Environnement, l’Éducation et le Commerce (OBMEC).


Jean Marie Théodat a publié de nombreux travaux sur les relations haïtiano-dominicaines tels que : Les défis du développement insulaire. Ile de Quisqueya : frontières et relations haïtiano-dominicaines, in Lozano, W. Wooding, B. FLACSO, EUEH, CIES, UNIBE, 2010. ; Observatoire des échanges transfrontaliers Haïti-République dominicaine, Inesa, Port-au-Prince, Théodat, J.M., Mathelier, R. et alii 2009. ; Islas de Quisqueya, in W. Lozano, B. Wooding (coord.). ; Los retos del desarrollo insular, FLACSO, Santo Domingo, 2007. ; Enclaves au paradis ? in Céline Anaya Gautier, Esclaves au paradis, Vents d’ailleurs, La Roque d’Anthéron. Haïti, la République Dominicaine, la Jamaïque, Cuba, in Encyclopédia Universalis, 2007. Haïti et la République Dominicaine : L’État dans l’urgence, in A. Volvey (dir), L’Amérique Latine, Editions Atlande, Paris 2006. L’insularité en partage : Haïti et la République Dominicaine. In L’Amérique Latine, Editions du Temps, Paris 2005. ; et L’organisation de l’espace en Haïti et en République Dominicaine, in Mélanges offerts à Jean Delvert, Editions de la Sorbonne, Paris, 1990.

Affiche officielle de l’événement

Dernière heure : La conference a été annulé à cause de la situation du pays, par les responsables de CERREMEN.

Annulation de la conférence

Mus’Elles

info@muselles.org


Spread the love

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *