Influence du Mouvement Black Lives matter sur l’antiracisme en France, en 2020

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Avec le meurtre de Georges Floyd par un policier blanc, le 25 mai 2020, à Minneapolis, aux États-Unis, le racisme s’est révélé de façon spectaculaire sur nos écrans.  Dans un élan mondial de solidarité, des vagues d’indignation se sont multipliés sous un mot d’ordre percutant #BlackLivesMatter. L’American Society Dialect, société qui « étudie l’évolution de la langue anglaise en Amérique du Nord », acte : « Bien que #BlackLivesMatter ne corresponde pas à la définition traditionnelle d’un mot, il montre combien un hashtag peut être puissant pour délivrer un message social bref »[1].Créé 6 ans plus tôt, il signifie : « Les vies noires, comptent », ou « La vie des Noirs compte » pour dénoncer les violences policières, la banalisation de la vie des sujets noirs et réclamer plus de justice sociale. Il ne tardera pas à se transformer en une association mais aussi un vaste mouvement transnational, contre la perpétuation des discriminations subies par des groupes minoritaires.  En France également, des manifestations de rue attirent les 2 et 13 juin 2020 entre 10.000 et 20.000 personnes (selon la préfecture de police) à Paris. Cette marche contre le racisme et les violences policières n’est pas nouvelle. Elle se fait dans le prolongement de « luttes plus anciennes » qui ont abouti à la marche pour l’égalité et contre le racisme, tenu en 1983, ou des protestations en 2007, suite au décès de Lamine Dieng, victime de violences policières (Wissam el-Yamni, 2011). À l’initiative du Comité « Justice et vérité pour Adama » (jeune homme noir âgé de 24 ans, tué par des policiers en 2016), des mobilisations ont été tenu en France grâce au dévouement d’Assa Traoré, sa sœur qui a fait l’appel sur les réseaux sociaux


Dans la foulée des mobilisations, le débat est mené sur le terrain politique et médiatique. Il fait l’objet de controverses trouvant inappropriées ces protestations selon une certaine différence historique avec les deux peuples, des mobilisations sont accusées de faire un « amalgame entre les situations américaine et française ». Thomas Legrand, éditorialiste, postule : « La France ne renoncera pas à l’universalisme.  C’est notre identité si l’on peut user de ce paradoxe… »[2]. T. Legrand évoque l’universalisme français qui s’oppose au communautarisme américain. Par ailleurs, Grégoire Maillard, professeur d’anthropologie et de sociologie, argumente dans Libération du 1er Juillet 2020.

                       « La France n’a pas la même histoire certes, mais la République a longtemps associé ordre républicain et répression des Musulmans en Algérie, et contrôle policier strict des faits et gestes des sujets noirs, asiatiques et arabes quand ces derniers vivaient en métropole »[3].

La focale est désormais mise sur un racisme d’État ou « institutionnel », dans le Mouvement Black Lives Matter qui fait ressortir corrélativement la question « postcoloniale ». Les protagonistes font le lien entre le « sentiment d’être racisé et l’expérience de l’action antiraciste ».  Impulsant de nouvelles préoccupations dans les secteurs militants antiracistes ; des controverses sur l’antiracisme émergent également dans les débats scientifiques, à la faveur des mobilisations et des nouvelles revendications. Céline Guilleux, sociologue, déclare à ce propos : 

« Avec le décès de George Floyd (afrodescendant de 46 ans), le 25 mai 2020 à Minneapolis aux Etats-Unis, les problématiques sociales et politiques liées au racisme se sont à nouveau révélées au monde, dans leur brutalité la plus absolue, relançant avec acuité le débat politique et intellectuel sur l’antiracisme, ses orientations et sa prise en charge par les politiques publiques »[4].   

La résonnance de ce Mouvement en France fait état d’un malaise social et multidimensionnel, qui a dû se heurter aux jugements trouvant inapproprié selon une certaine différence historique avec les deux peuples. Or, Françoise Vergès, politologue et féministe décoloniale, déclare dans un article dans le numéro du 20 septembre 2020 de Jeune Afrique :

« La théorie décoloniale considère qu’au XVe siècle, une division s’est opérée dans l’humanité entre les vies qui comptent et celles qui ne comptent pas. Le Code noir en est une expression légale. Six siècles plus tard, nous vivons toujours avec cette division »[5].

D’où cette question que nous estimons pertinente : Quelle est l’influence du Mouvement Black Lives Matter sur la pensée et l’action antiracistes en France ? Penser le Mouvement Black Lives Matter en rapport avec l’antiracisme est d’autant plus important que les mobilisations ont participé à des questionnements plus aiguisés sur le racisme et l’antiracisme. Toutefois, dans ce dossier, nous allons nous centrer sur l’antiracisme du fait que le mouvement comme mobilisation politique antiraciste m’interpelle en tant que femme noire et aussi par souci de concision dans le cadre du travail demandé. D’abord, je présenterai le Mouvement Black Lives Matter en priorisant un point de vue historique, ensuite, je parlerai brièvement de l’universalisme français, puis aborder directement les debats autour de l’antiracisme. Ensuite, en guise de conclusion, je reviendrai sur la leçon tirée de ces mobilisations et les possibles perspectives

Historique du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis

Le Mouvement Black Lives Matter a pris naissance en 2013, aux États-Unis, à la suite de l’acquittement de Georges Zimmerman, suspecté d’avoir tué Taryvon Martin, jeune adolescent de 17 ans. Il se réclame du mouvement de défense des « droits civiques » et des Black Panthers, des années 1960. Utilisé d’abord comme un hashtag sur les réseaux sociaux, ce mouvement, lancé par trois activistes noires, s’identifie comme « dissident, radical, multiracial, intersectionnel, homosexuel, sans leader, sans relais politique, ni religieux ». C’est un mouvement « inclusif » qui ne se referme pas sur lui-même. En France, on parle de la « convergence des luttes ». D’ailleurs, à en croire le politologue Jean-Yves Camus, c’est un retournement des organisations telles quela Licra et le Mrap. Il considère que « ce combat s’insère dans un cadre plus large, à la fois antiraciste, féministe, écologiste… ».

  • L’universalisme français et l’invisibilisation des minorités ethno raciales

Depuis les années 1960, il y a la reconnaissance des droits des minorités à la suite des nombreuses protestations aux États-Unis. Les États-Unis ont adopté toute une série de politiques et de programmes multiculturels visant à promouvoir la diversité culturelle et une plus grande justice sociale. Cela est différent en France, où il y a l’Universalisme républicain qui postule « une nation une et indivisible », faisant fi des réalités propres aux catégories ethno raciales. Ce principe d’« unité et d’indivisibilité  » est garanti par l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 qui stipule : « La France est une République indivisible, laïque et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ».

 Selon Pierre Yves Chicot, docteur en droit public, ce principe d’indivisibilité sera abandonné dès 1958 pour le principe d’unité, en raison du « caractère juridiquement hétéroclite des territoires hérités de l’union française »[6], tout en ayant en vue le principe d’indivisibilité. Cette assimilation rend aussi plausible le principe d’unité du peuple français par le Conseil constitutionnel qui fait abstraction des appartenances ethniques sur son territoire. Cette persistance pour faire abstraction des groupes ethniques a eu son compte avec Nicolas Sarkozy, mu par une « obsession de l’identité nationale ». Ce n’est qu’à la fin des années 1990 qu’apparaissent dans les débats en France la catégorie « minorités visibles », pour parler de leur invisibilité. Le sociologue Éric Fassin, souligne : « il ne s’agit pas seulement des discriminations, dont on commençait alors à mesurer l’importance dans les pratiques sociales ordinaires, mais bien de représentations »[7]. Du point de vue de la politiste Sophie Body-Gendrot, cette omission est attribuable à l’euphémisation des activités coloniales de la France :

« Contrairement à la situation anglaise, ou l’on est à l’écoute des différences ethnoraciales, une amnésie générale concernant la formation de la nation française et les conséquences des guerres coloniales perdure, voilées sous les principes universels de la République, censés unir magiquement tous les citoyens »[8].

Éric Fassin, sociologue, souligne de son coté que :

« La discrimination est bien fondée, dans chaque cas, sur la naturalisation de catégories sociales et la politique antidiscriminatoire repose effectivement sur la prise de conscience qui accompagne leur dénaturalisation »[9].

C’est aussi le point de vue de la philosophe politique Magali Bessone qui explique que le républicanisme français adopte une culture nationale commune dans laquelle le citoyen, est dénué de toute filiation identitaire. Et Bessone d’en tirer ultérieurement une conclusion concernant cette aseptisation des catégories ethno-raciales, qui illustre une difficulté d’analyse pour la recherche : « il est difficile au chercheur de nommer les groupes minoritaires stigmatisées ou discriminées racialement, pour en mesurer et évaluer l’étendue de l’oppression raciale »[10].

  •  Evolution de l’antiracisme en France à la faveur du Mouvement Black Lives Matter

La pensée antiraciste remonte au XXe siècle. L’antiracisme militant, qui s’illustre dans l’« action pour combattre le préjugé de race, remonte aux années 1920-1930, dans le sillage de l’affaire Dreyfus, avec la création de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA), l’ancêtre de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). L’autre grande organisation historique, fondée en 1949, c’est le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). Dans l’avant-guerre et dans l’après-guerre, le militantisme antiraciste est structuré par la lutte contre le nazisme.

Edouard Boulogne, philosophe et écrivain guadeloupéen fustige l’antiracisme en le qualifiant de l’« un des moyens de l’utopie révolutionnaire »[11]. E. Boulogne, s’appuyant sur l’approche marxiste de la lutte des classes, s’oppose à une volonté de conflictualiser les rapports sociaux comme si cela s’opérait par la simple volonté ; en appelle au bon sens, par rapport à l’ « immigration effrénée sur le sol français. »

« Mais il faut se garder de faire du président du Front National, le bouc émissaire trop commode des inconséquences de la classe politique devant les vrais problèmes que posent à la nation française l’immigration massive et incontrôlée sur son sol, de millions d’étrangers venus de pays les plus divers, et de mœurs ou de religions les plus variées, parfois incompatibles avec les nôtres »[12].

La chercheure en psychologie générale, Margarita Sanchez-Mazas, a élaboré sur la logique xénophobe qui entérine « le renvoi et l’expulsion » des étrangers dans leurs pays d’origine. Cette posture sous-tend la conservation de leur humanité ainsi que de leur citoyenneté. À cela s’ajoute, l’abstraction de tout préjugé, pour ne pas se faire passer pour irrationnel. M. Sanchez-Mazas écrit :

« Le besoin d’argumenter au sujet de la présence étrangère indique le souci d’émettre une « opinion » plutôt qu’un « préjugé ».  « Avoir des préjugés » signifie en effet développer des vues irrationnelles, aboutir a des conclusions sans avoir considérées l’évidence, juger d’après ses propres références en faisant abstraction de la « réalité »[13].        

L’antiracisme racialiste revient dans les discours. L’antiracisme racialiste est né en France dans les années 2000 alors que plane sur la France le spectre du socialisme avec à la course présidentielle américaine Bernie Sanders qui allie lutte de classe et lutte antiraciste. Cet antiracisme politique est à prendre dans le prisme de l’histoire franchise avec les trahisons de la Gauche dans les années 1980 et les récupérations dont il a été accusé en raison des espoirs bafouées et la distance tenue des réalités de classe en France.  L’historien Emmanuel Debono déclare :

« On réintroduit dans le combat antiraciste un principe « racial ». Même si l’on parle d’une construction sociale, cette notion radicalise les positions. A chaque bout de la chaîne, des individus la récupèrent et l’instrumentalisent – on peut, entre autres, citer les déclarations de l’extrême droite sur le « racisme anti-blanc »[14].

Pour E. Debono, les nouvelles lectures induites par les nouveaux mouvements antiracistes s’opposent aux associations traditionnelles qui ont contribué à asseoir le racisme au-delà de la « race ». Cette fragmentation de la cause antiraciste assiste aussi un retournement dangereux, par exemple, le racisme anti-blanc qu’il juge comme être un prétexte pour ne pas agir contre les racismes. C’est le même point de vue partagé par l’écrivaine Virginie Despentes, qui dans une lettre[15] qu’elle a écrite à la suite de la marche du 2 juin 2020, en France, condamne la cécité vis- à- vis du racisme en France en dépit des préjugées partagés, du racisme institutionnel et du privilège blanc prégnant en France et profite pour sensibiliser les « populations majoritaires ».  

Magali Bessone, philosophe soutient : « le sens du racisme ne s’épuise pas dans le concept de race »[16]. Car, si son invocation suscite des controverses, par exemple dans les débats pour sa suppression dans la constitution française, au sens où il incarnerait le racisme dans les discours. En effet, la catégorisation raciale est en revanche mobilisée historiquement soit pour instituer des pratiques racistes, soit comme catégorie juridique pour souligner ses effets. Et cela, afin de mieux les combattre dans une perspective conséquentialisteconsidérée ici commeest un contre-discours de cette idéologie discriminante dans ses pratiques les plus repréhensibles, les plus brutales.

Le racisme institutionnel structure des rapports discriminants sous une forme non formelle. Pour Margarita Sanchez-Maza, il met à l’œuvre de « processus informels » qui « perpétuent des statuts inégaux des groupes par le biais de ces « conduites routières jamais sanctionnées, perpétrées ou abritées par des administrations, des institutions qui font partie de l’appareil d’État »[17]. Cela concerne la non-conscience de ces mécanismes psychiques qui sont susceptibles de fonder des actions discriminatoires, réalisées ouvertement en instituant des pratiques discriminatoires à l’encontre des minorités raciales. Pour M. Sanchez- Mazas, « le terme de racisme est utile, en ce qu’il souligne la continuité du phénomène. En revanche, Christine Delphy, sociologue et féministes française soutient que ce terme n’est pas non plus en mesure de capter la reproductibilité des situations inégalitaires vécues par les groupes minoritaires (Delphy, 2019). Elle propose par exemple le « système de caste » pour souligner la reproductibilité de la situation sociale des descendants d’immigrés « africains du nord et ex colonisées » dans la France d’aujourd’hui.

Conclusion

L’influence du mouvement Black Lives Matter sur l’antiracisme en France permet de comprendre les discours unificateurs et républicains que l’État français préconise dans les problématiques identitaires. Le mouvement Black Lives Matter a trouvé un écho particulier en France où les circonstances de la mort de Georges Floyd ont rappelé à leurs proches ainsi que les autres individus qui se sont mobilisés la façon dont Adama Traoré est décédé. Ces actions permettent de faire le jour sur le racisme systémique qui n’épargne aucun secteur de la vie sociale. Ces mouvements de protestations font ressortir la diversité ethnique qui, désormais, constitue la société française comme d’autres sociétés industrialisées comme les États-Unis. Cela permet également de mieux comprendre le sens des mobilisations actuelles au regard du passé colonial dans les débats publics dans la société française. Ces mouvements montrent l’importance et la pertinence des études sur l’histoire de la colonisation et de l’esclavage en France.

 En effet, trop de dirigeants politiques français refusent la vérité historique sur le rôle de la France dans la colonisation ainsi que les stigmates de ce fléau dans les rapports sociaux racialisés d’aujourd’hui. Ce phénomène s’enracine dans le racisme prégnant qui existe depuis plusieurs siècles dans cette ancienne Métropole. Les violences et préjugés à l’encontre des personnes noires sont un phénomène préoccupant qui exige des politiques publiques des actions ciblées en France. Les débats publics et les politiques en France doivent accorder plus d’attention aux mouvements sociaux qui luttent pour fonder des Républiques plus égalitaires, véritablement antiracistes et plus justes socialement, afin de permettre aux jeunes générations de comprendre l’importance de ces luttes transnationales dans le combat contre le racisme dans le monde. Pour sortir de cette logique racialisante, les acteurs politiques et médiatiques français doivent accepter de sortir de l’idéologie raciste pour renouer avec l’égalité comme principe universel.

Jeanne-Elsa Chéry

Bibliographie

BESSONE Magali, Sans distinction de race ? Une analyse critique de race et de ses effets pratiques, Vrin Philosophie concrète, Paris, 2013, p.151.

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DELPHY Christine, Classer, dominer, Paris, La fabrique éditions, 2009.

 DESPENTES, Virginie, « Lettre à  mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème », France Inter, “Lettre adressée à mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème…” – Virginie Despentes (franceinter.fr), 3 juin 2020, consulté le 30 décembre 2021. 

EYSETTE Sophie, La terminologie de « Black Lives Matter » : lutte transculturelle contre le racisme ou médiatisation américanisée de nos sociétés européennes ?, Mémoire Master 2, La terminologie de “ Black Lives Matter ” : lutte transculturelle contre le racisme ou médiatisation américanisée de nos sociétés européennes ? (cnrs.fr)  , consulté le 3 janvier 2022.

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SANCHEZ-MAZAS, Margarita, Racisme et Xénophobie, Psychologie sociale, Presses Universitaires de France, Paris, 2004.


[1] EYSETTE Sophie, La terminologie de « Black Lives Matter » : lutte transculturelle contre le racisme ou médiatisation américanisée de nos sociétés européennes ?, Mémoire Master 2, ISIT, CNRS, La terminologie de “ Black Lives Matter ” : lutte transculturelle contre le racisme ou médiatisation américanisée de nos sociétés européennes ? (cnrs.fr), consulté le 3 janvier 2022.

[2] LEGRAND Thomas, « La guerre des deux antiracismes », France Inter, Juin 2020,  La guerre des deux antiracismes (franceinter.fr), consulté le 2 janvier 2022.

[3] MAILLARD Grégoire, « Black Lives Matter: La France face à ses impenses historiques », Libération [En ligne], 1er Juillet 2020,   Black Lives Matter : la France face à ses impensés historiques – Libération (liberation.fr), consulté le 4 janvier 2022.

[4] GUILLEUX Céline, « Antiracism in France : metamorphoses and controversies through the prism of the death of Georges Floyd », Calenda, « Cahiers de la LCD », numéro 15, mis en ligne le 20 avril 2021,  https://calenda.org/867129, consulté le 15 décembre 2021. 

[5]BA Mehdi, Françoise Vergès : « Le récit historique en France ne s’est jamais décolonisé », Jeune Afrique, 20 septembre 2020, consulté le 2 janvier 2022.

[6] CHICOT Pierre-Yves, Le principe d’indivisibilité de la République et la question des minorités en Guyane française, à la lumière du cas amérindien, Open Edition, Le principe d’indivisibilité de la République et la question des minorités en Guyane française, à la lumière du cas amérindien (openedition.org) , Revue du CRPLC, pp. 175-197, consulté le 3 janvier 2022.

[7] Voir FASSIN Éric, Unusual Suspects : la précarité nationale (+notes dans le cadre du cours Actions Publiques, Migration et Discriminations).   

[8] BODY-GENDROT Sophie, L’universalisme français à l’épreuve des discriminations – Persée (persee.fr), consulté le 2 janvier 2022.

[9] FASSIN Éric, in Penser la discrimination positive, in Daniel Borillo, Lutter contre les discriminations, La Découverte, Recherches, Paris, 2003 p.55 à 68.  

[10] BESSONE Magali, Sans distinction de race ? Une analyse critique de race et de ses effets pratiques, Vrin Philosophie concrète, Paris, 2013, p.10.

[11] BOULOGNE Édouard, « Êtes-vous antiraciste ? pas moi », Êtes-vous antiraciste ? Pas moi, par Edouard Boulogne. – Le Scrutateur., Le scrutateur, 2 juin 2020, consulté le 3 janvier 2021.

[12] Ibid.

[13] SANCHEZ-MAZAS Margarita, Racisme et Xénophobie, Presses Universitaires de France, Paris, 2003, p.195.

[14] DEBONO Emmanuel, L’antiracisme en France, De l’idéal « universaliste »  aux luttes « catégorielles », Le monde [En ligne],  18 juin  2020, L’antiracisme en France, de l’idéal « universaliste » aux luttes « catégorielles » (lemonde.fr), consulté le 30 décembre 2021. 

[15] DESPENTES, « Virginie, Lettre à  mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème », France Inter, “Lettre adressée à mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème…” – Virginie Despentes (franceinter.fr), 3 juin 2020, consulté le 30 décembre 2021. 

[16]  BESSONE Magali, Sans distinction de race ? Une analyse critique de race et de ses effets pratiques, Vrin Philosophie concrète, Paris, 2013, Op.Cit, p.151.

[17] SANCHEZ- MASAZ, L’inégalité raciste, Paris, PUF, 2000, p.12.


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2 Comments

  1. Avatar
    Berthony Jean

    Wow! Good job! Cet article aide a ouvrir mes yeux sur les differentes inegalites sociales qui rongent nos societes! Bravo Elsa!

    1. Avatar
      Elsa Chery

      Merci frere.

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