Protection civile Haïti : atelier de consultation sur la gestion des risques et désastres

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À travers l’initiative Spotlight dont la mission est d’éliminer les violences faites aux filles et aux femmes, un peu partout dans le monde, la direction générale de la protection civile, a organisé un atelier de consultation avec les différent.es acteur.trices de la société civile; le 22 Juin 2022 à l’hôtel Karibe, afin de mener une enquête sur les mesures à adopter qui soient beaucoup plus inclusives dans la gestion des risques de catastrophe.

Pendant les périodes de grandes crises, de guerres ou encore de catastrophes naturelles comme les cyclones, les séismes; les filles et les femmes sont les premières victimes. Outre les violences sexuelles qu’elles subissent dans les camps de refuge à citer harcèlement, exploitation, agression et viol, la majorité d’entre elles reçoivent très peu l’aide humanitaire déléguée dans ces circonstances. Est-ce pourquoi la protection civile dans son plan national GRD (gestion des risques et désastres) qui sera obsolète en 2030, tient à rendre ce plan plus inclusif en s’adressant aux organisations de femmes, aux professionnel.les de genre, afin de palier cette inégalité entre Hommes-Femmes lors des catastrophes.

D’après le représentant de la direction générale de la protection civile, le plan national GRD (gestion des risques et désastres) pourra réduire les violences faites aux filles et aux femmes. Il s’appuie pour dire qu’étant donné ce plan est un moyen de prévention des risques, il prend en compte aussi les besoins post-catastrophes. C’est aussi une façon de mieux se préparer pour faire face non seulement aux dégâts mais aussi à la crise, habituellement, qui s’ensuit. Ceci dit, si effectivement ce plan, s’intègre dans une démarche plus inclusive, les besoins des femmes seront tout aussi respectés. Elles pourront bénéficier de certains produits hygièniques féminins qui parfois ne figurent pas dans les paquets ou kits d’aide tels que les serviettes, les tampons, les culottes hygièniques, en autres.

L’atelier de consultation a réuni plus d’une dizaine de réprésentant.es d’organisations féministes, de groupements de femmes et du ministère à la condition féminine. Au fil des discussions et échanges, il en est convenu que le plan national GRD ( Gestion Risques et désastres), doit également procéder à une enquête de base dans les zones à haut risques, par exemple; afin de mieux assurer la gestion des catastrophes et ses retombées sur les couches les plus vulnérables comme les filles, les femmes et notamment les personnes en situation d’handicap. Cette enquête pourra non seulement faire un recensement pour déterminer les différents genres de la communauté en question, ce qui va certainement permettre de mieux préparer les kits d’aide, à l’avenir. Ensuite, ce sera l’occasion de sensibiliser les gens sur les violences faites aux filles et aux femmes, et d’instaurer aussi des cellules de crise. Ces cellules de crises auront pour mission d’assurer que les femmes au même titre les hommes bénéficient des mêmes ressources.

Le plan national GRD est en vigueur depuis 2019. Il s’appuie sur trois principes directeurs: ” L’engagement et la coopération de la société civile dans son ensemble/ l’autonomisation et la participation globale non-discriminatoire de la population/ la participation ample et massive des femmes et des organisations de femmes dans la gestion des risques et désastres”.

Jessie Lisa A.R Tataille


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