À l’aube d’une vie inachevée, je m’invente poème
Mes vers sont saturés de soleil et de lune
Je suis une nature morte
Une ville nomade sans repère, jubilant d’aventure
Petite boussole, je vague vers un horizon imprégné de silence
Loin de mes soucis, je jete l’encre de mon existence sur du papier morose
pour peindre des images épinales
Sans grande peine, sans grande joie, j’intensifie la vie
Errante, vieille, elle jalouse mon enfance ivre de mots
C’est vrai, à défaut de tout, je suis poème.
Maria Shéba Baptiste
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