La journaliste Sindy Ducrépin veut remporter le prix des Jeunes écritures

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La journaliste et présentatrice de Ticket show, Sindy Ducrépin, concourt à la troisième édition du prix des Jeunes écritures, organisé par L’Agence Universitaire Française, RFI et le site Short- Édition qui promeut la littérature courte.« De l’autre côté », est le titre de son récit qui aborde le sujet préoccupant du viol et avec lequel elle souhaite remporter cette compétition où sans nul doute des plumes raffinées s’affrontent.

S’attirer les votes du public est l’une des étapes essentielles du dit concours. Elle s’étend au 6 juillet, dans trois semaines soit. L’actuelle motivation de la journaliste est de gagner le plus de votes possible au concours qui décernera deux catégories de prix : celle du jury et celle du public.

« Quand ça putréfie autant de l’intérieur, le maquillage ne sert désormais pratiquement plus à grand-chose. C’est toujours difficile de maquiller une âme brisée ».

C’est avec cet extrait et une communication bien huilée que Madame Ducrépin dont la réputation n’est plus à faire dans le milieu journalistique haïtien fait campagne auprès des internautes. Le texte en intégralité est également partagé sur différentes plateformes en ligne. Celle qui a intégré depuis mai 2017 le staff de Ticket avoue avoir toujours pris le soin de peaufiner ses écrits depuis très jeune. Cette attitude lui a valu les meilleures notes aux cours qui exigent beaucoup de rédaction lors de son cursus en communication à la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’Etat d’Haïti de même qu’à ses débuts en tant que pigiste.

« L’écriture tient pour moi lieu de refuge »

Pour avoir longtemps développé un rapport très serré avec l’écriture, elle croit qu’elle représente l’un des meilleurs moyens de s’exprimer : « L’écriture est pour moi une sorte de refuge ; c’est pour moi la meilleure façon pour moi de communiquer avec le monde, de partager un peu de moi avec mon entourage ». Adolescente, elle tenait un journal qui embrassait tout ce qu’elle ressentait à l’époque ; un texte inédit qu’elle qualifie de roman à l’eau de rose a pris naissance dans ce foisonnement d’écrits.

Bien qu’évoluant et mieux connue dans l’écriture journalistique, un ami journaliste l’a encouragée à prendre part au concours des Jeunes écritures. Malgré des doutes au départ, elle a tout mis de tout côté au final pour s’y lancer. Elle propose donc un texte avec l’intention de contrer l’invisibilisation du viol, sa banalisation et le dédouanement coutumier des bourreaux : « Le problème ne concerne pas seulement Haïti ; partout les femmes sont violées et l’inceste est prégnant » argue t-elle.

Elle continue pour dire : « Je tenais à ce que le texte porte la voix de toutes ses femmes victimes de viol et qui n’osent pas dénoncer leurs bourreaux. Surtout quand il s’agit de gens à qui elles ont fait confiance où de personnes jugées morales dans la société. Dans notre société, on a tendance à criminaliser la victime et non le violeur. «

Dans cette première étape qui parait bien se dérouler, sa détermination y est pour quelque chose : « Je suis quelqu‘un quand je me lance dans une aventure, je le fais pour de bon. J’y mets toute mon âme, toute ma consécration, tout mon cœur ». Mais pas que ! Un petit rappel que vous pouvez l’aider à atteindre cette première étape en continuant de voter pour elle et pourquoi pas lui souhaiter de gagner le cœur du jury avec son touchant récit ?

Jeanne-Elsa Chéry


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