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Aussi longtemps que les poètes crucifiés
Verront à leurs pieds
Les saintes Femmes en pleurs,
Et que leur Golgotha
Se couvriront de ténèbres,
Je chercherai dans la nuit
Ta main, pour souffrir moins,
Et je m’endormirai
Dans l’abandon d’une enfance nouvelle
Avec contre mes lèvres,
Ton souffle qui vient mourir et renaître
Telle une petite vague d’amour.
Denise Bernhardt, extrait de la Mangrove du desir
