Quand photographie et graffiti nourrissent la fibre créatrice de Vicky Onélien

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Vicky Onélien, de son vrai nom, Jeanne Will Victoria Onélien, milite pour la préservation de l’environnement à travers ses nombreuses créations. Photographie, graffiti, peinture et dessin digital nourrissent tous la fibre créatrice de l’artiviste.

En 2020, Vicky s’inscrit à un cours de photographie pour débutant.tes au Centre d’art, situé à la rue Roy. Celle qui, dès l’âge de huit ans s’intéressait déjà à l’art, ne va plus jamais perdre l’œil de sa caméra. Avec un appareil professionnel ou son smartphone, Vicky passait le plus clair de son temps à photographier. Les gens, les éléments de la nature, les animaux, les plantes. Tout ce qu’elle admire dans son environnement. D’ailleurs, elle se définit comme une passionnée de la nature.

Le combat écologique

Vicky est très portée vers la nature. Rien qu’en défilant son timeline Instagram, on en tient une preuve. Elle publie excursions, randonnées dans les montagnes, clichés d’animaux dont chats et lézards. Son story est toujours animé, que ce soit par un ciel bleuâtre, un beau matin, la terre après une fine pluie ou une auréole. N’importe quel élément capté est, pour elle, un sujet photographique. Elle l’avoue elle-même. «  Je prends des photos tous les jours. Je ne peux pas ne pas prendre de photos. C’est un rituel. »

Ses fresques ou encore ses peintures dont les motifs sont souvent des fleurs, des papillons, des plantes, des arbres, reflétant notre faune et notre flore, sont, pour elle, un moyen de sensibiliser à l’importance de préserver l’environnement. « J’expose la beauté de l’environnement pour que les gens apprennent à apprécier la nature et à la protéger », a-t-elle expliquée dans une entrevue accordée à Mus’Elles.

Communiquer au moyen de l’art

Le street-art, pour lequel elle développe un vif intérêt, permet à son avis de toucher à un plus large public et de véhiculer un message. Elle a commencé à le pratiquer en 2020. En effet, du 9 au 13 Mars de cette année, elle  a participé, au Yanvalou bar-resto où d’autres femmes y étaient présentes, à des ateliers sur le graffiti dans le cadre de l’initiative «  Street art au féminin: pour une urbanisation inclusive », supportée par le Collectif pour la promotion des Arts Urbains et de l’art contemporain (CPAUAC), avec la collaboration de l’Ambassade du Canada. Cette activité s’est donnée pour mission première de contribuer à l’émergence de femmes dans le monde du graffiti. C’est dans le cadre de projet que la jeune artiste avait donc dessiné son premier fresque mural et ceci, devant tout un public.

Actuellement, l’artiviste travaille sur une version comique de sa personne. Le dessin sera de couleur verte, a-t-elle fait savoir. C’est un choix conscient et qui corrobore sa position en faveur de la protection de l’environnement. Le vert, c’est pour affirmer qu’elle est pour le reboisement et la préservation de notre faune et flore.

Dernière fresque murale de Vicky,  peinte en Janvier 2022, à Petion-ville

Vers une 4e édition de Graffiti Wall Shooting

« Je vis dans un monde totalement créatif », a-t-elle lâchée.  Elle travaille depuis maintenant quatre mois à HaïtiBrand, une entreprise spécialisée dans le Branding, mise sur pied par Jonathan Morency. En tant que créatrice de concepts, elle s’occupe des campagnes de marques comme Benedicta et d’autres produits de Brana, entre autres.

Quoiqu’elle s’adonne beaucoup plus à la photographie ces derniers temps, Vicky ne néglige pas pour autant ses projets personnels et ceux ayant rapport directement avec le graffiti. Actuellement, elle travaille sur la quatrième édition de Graffiti Wall Shooting, une activité qu’elle a initiée en 2021 et qui fusionne photographie et graffiti. Elle prépare aussi sa première exposition de photos ainsi que sa première exposition de dessins digitaux.

Jessie Lisa A.R TATAILLE


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