Nathalie E. Vilgrain parmi les récipiendaires du Prix «The Women Have Wings Award»2022

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La coordonnatrice générale de Marijàn vient de décrocher le prix de « The women have wings », décerné par le Fonds des Nations Unies pour la paix et l’aide humanitaire pour les femmes (WPHF) dans le cadre du Global Learning Hub. L’information a été annoncée sur la page officielle de l’organisation féministe ce lundi 30 janvier.

« Nous sommes très fières d’annoncer que notre coordonnatrice générale Nathalie E. Vilgrain, a reçu le prix The Women Have Wings Award » 2022″, lit-on d’entrée de jeu. Toujours selon la note, cette reconnaissance mondiale rentre dans une perspective “de mieux faire connaître le travail des militantes féministes, d’apporter aux mouvements nationaux les ressources afin de favoriser la collaboration entre les lauréats annuels et la communauté internationale”.

Celle qui a été élue « Jeune leader de l’année » à l’occasion du 18e Gala de l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO)au Canada, en 2018 n’est pas la seule haïtienne récipiendaire. Elle sont au nombre de 4. On y retrouve Régine Diègue, du Mouvement pour l’Intégration et l’Emancipation des Femmes Handicapées (MIEFH). Ces deux dirigeantes d’organisation auront à mener conjointement un projet d’apprentissage par les pairs soutenu par le WPHF. Myriam Narcisse, pour le Réseau des adolescentes d’Haïti et Marie Roselore Aubourg du Mouvement des femmes pour le développement de la Grande-Anse. D’autre part, des représentantes de la République démocratique du Congo, du Mali, des Iles Salomon, de l’Ouganda, du Nigéria…

Dix organisations de la société civile ont été sélectionnées à la suite d’un processus d’appel à propositions compétitif parmi les membres de la communauté mondiale de pratique (CoP) de la WPHF. Sur le site de l’agence spécialisée de l’ONU, il a été indiqué que cette initiative vise un double objectif. Premièrement, celui de promouvoir le travail et reconnaître les efforts de 10 femmes leaders engagées dans la paix, la sécurité et la réponse humanitaire, chacune représentant une organisation de la société civile (OSC) ; et deuxièmement celui de favoriser l’apprentissage par les pairs et le réseautage entre ces 10 organisations (cinq tandems de deux OSC).

Shylene Prempin


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