Maestro Samie, une passion pour la création de contenus

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Si tu souhaites réussir ton projet d’études, venir vivre ou travailler au Canada, tu es au bon endroit sur la page Facebook de Samora Julmisse. L’ex maestria du groupe Siwomyèl s’est lancée corps et âme depuis peu dans la création de contenus, pour le plus grand bonheur de ses followers.

Depuis quelques temps, l’on retrouve sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook une Samora Julmisse joviale, énergique et pleine d’entrain qui s’engage dans la création de contenus utiles. Elle présente des messages diversifiés qui donnent des conseils et des recommandations pour une intégration réussie au Canada. La musicienne diffuse sur son compte des informations précieuses qu’on prendrait surement un peu de cassetête à trouver tout seul : « Je crée des vidéos sur comment venir étudier, travailler, immigrer au Canada. J’offre des services de mentorat aux futurs étudiants internationaux et je partage des contenus sur ma vie au Canada »,  précise Samora. Cette activité semble bien lui correspondre tant elle a une présence remarquable sur les réseaux sociaux, au point que ses nombreux partages se transforment davantage en un side-business qu’un passe-temps.

L’influenceuse a entrepris de créer de telles activités sur sa page, juste quelques mois après son arrivée au Canada, en 2021. En fait, celle qui a toujours aimé partager ce qu’elle fait sur internet avait pris l’habitude de consacrer un peu de temps à informer et publier des informations diversifiées sur sa chaine YouTube en Haïti. Elle avait pris goût à le faire à chaque fois qu’elle a un peu de temps toutefois elle a dû arrêter en raison des problèmes d’insécurité.  Ses déplacements d’un endroit à un autre faisait importunément espacer ses publications. Parallèlement, elle était la gestionnaire des comptes Facebook, Instagram et Twitter (X) de Siromiel son ancien groupe de musique composé uniquement de femmes, un choix qui visait à combler le déficit  de femmes dans le secteur musical en Haïti.  Sa motivation s’est renforcée quand elle s’est rendue compte que ce n’était pas facile de trouver des informations sur Internet. Il n’y avait que des originaires de pays africains qui publient des vidéos, aux dires de l’artiste sociologue. Un manque qu’elle entendait combler en offrant ses services à un public diversifié notamment caribéen.    

 « Tout est disponible sur internet. Il suffit de bien savoir utiliser les moteurs de recherches, surtout pour identifier les informations fiables », clame sans fard l’artiste youtubeuse.

Samora qui a participé à  beaucoup de séances d’informations avec l’immigration de l’Université d’Ottawa ou elle poursuit des études en sciences infirmières reconnait avoir acquis des bases pour alimenter son nouveau métier. Cependant, elle affirme qu’il n’est pas facile de travailler en même temps de publier régulièrement du contenu sur ses différentes plateformes en raison de son travail et de ses études, autant dire que son emploi du temps est chargé. « Ce n’est pas facile. Je travaille, j’étudie et je crée des contenus car j’y tiens ».

Bien que disposant d’un page monétisé qui lui rapporte des sous, Samora avoue ne pas arriver à être consistante par rapport à d’autres activités qu’elle a, or elle reconnait ne pas vouloir lâcher cette occupation qui lui procure maintes satisfactions comme l’écoute grandissante de ses followers et leur reconnaissance pour les informations qu’elle divulgue avec dextérité. En effet beaucoup découvrent grâce aux vidéos de Samora des informations précieuses sur les études, la vie au Canada et même, cerise sur le gâteau, quelques passages de sa vie personnelle comme des histoires vécues  qui se terminent en conseils, à la manière des influenceur.ses. Dans la foulée, le  dynamisme de Samora lui vaut une audience qui ne cesse d’augmenter, un succès qu’elle délecte avec beaucoup de calme et qui l’encourage à exceller davantage dans l’art de produire du contenu  . « Je reçois beaucoup plus de sollicitations. J’aimerais offrir mes compétences à beaucoup plus de personnes. Je travaille sur une meilleure organisation de ma page », confie-t-elle.

                                                                                        Jeanne-Elsa Chéry


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