Causerie: la journaliste Thara Saint Hilaire donne des conseils Pour couvrir les sujets relatifs aux violences faites aux femmes et aux filles

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« Couvrir les sujets liés aux violences faites aux femmes et aux filles », c’est autour de ce thème que la journaliste et féministe Thara Saint Hilaire s’est entretenue avec une dizaine de journalistes de différents médias au local du Centre Pen Haïti, situé à Delmas 75, le vendredi 10 février dernier.

Cette causerie a été l’occasion pour Thara Saint Hilaire de partager des clés importants avec des journalistes pour les aider à mieux aborder les sujets en rapport avec la violence faites aux femmes et aux filles. Comme lauréate de la résidence de création du Centre Pen, la discussion était parmi les activités fermant sa résidence de création dans le cadre du programme Droits de l’homme et perspectives de femmes.

On peut effectivement avoir de bonnes intentions d’informer ou de contribuer à faire avancer une cause. La manière de procéder, peut cependant trahir. On pourrait ainsi, plutôt que d’aider, se retrouver à faire quelque chose de défavorable à cette cause. Dans le cas des dossiers en lien avec le viol et d’autres abus sexuels, Thara Saint Hilaire croit qu’il importe d’informer correctement, car « en informant sur les différentes formes de violence et en fournissant des moyens de les reconnaître et de les prévenir, on peut aider à briser le cycle de la violence et à protéger les femmes et les filles. De plus, en parlant ouvertement de ces problèmes, on peut contribuer à briser les stéréotypes et à changer les attitudes négatives envers les femmes, ce qui peut aider à éliminer la violence à long terme », fait observer la journaliste. Mais il faut, pour informer sur les femmes et les filles victimes de violences, un traitement sensible et responsable, selon la celle qui occupe le poste de coordonatrice generale de l’association féministe Gran Jipon..

« Il est important de couvrir les dossiers en lien avec la violence faite aux femmes et aux filles de manière équitable et sensible, en prenant en compte les droits de la victime et en évitant de faire passer des messages négatifs ou stigmatisants », exhorte celle dont le travail en résidence concernait les viols correctifs. Par ailleurs, comme clés partagés entre autres,  « Les journalistes doivent éviter de publier des informations qui pourraient compromettre l’identité des victimes ou les pousser à la re-victimisation », dit la journaliste, qui recommande aux journalistes de couvrir les histoires de manière complète, en explorant les causes profondes de la violence et en examinant les solutions pour la prévenir.

Adlyne Bonhomme


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