Jehyna Sahyeir : son projet musical MARASA fait son petit bonhomme de chemin

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Depuis 2019, Jehyna Sahyeir porte avec enthousiasme et fierté son projet « MARASA », qui allie harmonieusement jazz et sonorités vaudou. Le public en général et des acteurs du milieu musical réservent toujours à Jehyna Sahyeir une réception qui se révèle des plus chaleureuses.  Une expérience qui inspire davantage l’artiste à faire connaitre son projet sur d’autres scènes du monde.

Le public à Paris, ouvert à la découverte de nouvelles sonorités et prêt à embrasser des horizons musicaux variés, a acceuili le 10 octobre, un ènième concert « MARASA », servi avec autant de ferveur que les précédents.  Ce concert a toutefois sa particularité et son impact sur l’artiste est pour le moins remarquable « Je suis profondément touchée par cette expérience et désireuse de continuer à partager ma passion pour « MARASA » avec un public aussi réceptif et passionné, une création que j’ai développée en étroite collaboration avec le talentueux bassiste haïtien Johnson St-Cyr. » explique t-elle.

Depuis 2020, Jehyna Saheir a déposé ses valises en France où elle continue de rayonner avec « MARASA ». Ce projet est bien plus qu’une simple performance musicale, c’est une célébration des racines culturelles haïtiennes fusionnées avec la richesse du jazz, a fait savoir l’interprète de Papa Damballah. Les harmonies envoûtantes et les rythmes captivants de ce projet ont conquis les cœurs du public en Haïti, et aujourd’hui, ce sont de  nouvelles audiences  qu’elle conquiert sur diverses scènes de musiques du monde et du jazz, notamment en France.

Si le premier Concert « MARASA » en France date de 2020, au Festival aux arts Citoyennes de la ville de Blois, le concert « MARASA » à Sofar Sounds Paris s’est distingué par une célébration des principes fondamentaux du vodou, incarnant la vie elle-même. Les battements de percussions, profonds comme le cœur de la Terre, ont résonné en harmonie avec les mélodies aériennes, comme une danse, un yanvalou. Un voyage envoûtant où chacune des notes est une prière et chaque silence, une méditation. Le 14 novembre prochain, un autre concert est prévu où les sons transcenderont les mots dans un langage universel. Selon les dires de l’artiste, 130 personnes feront le déplacement pour ce   concert qui s’avèrera être bien plus qu’une simple performance artistique. Les fidèles parmi le public auront le plaisir de redécouvrir des morceaux tels que « Papa Dambala », « Lalin Plenn », et « Na Prale », des titres qui ont marqué ce projet. Cependant, Jehyna Sahyeir invite le public à  plonger dans un tout nouvel univers musical, car son répertoire a connu une évolution profonde et s’est enrichi musicalement. De nouvelles compositions, tout aussi inspirantes et envoûtantes, attendent d’être découvertes, le 14 novembre prochain. Ces chansons sont le reflet de sa croissance artistique, de nouvelles perspectives et de nouvelles histoires à partager avec ses fans.

Pour ce concert, Jehyna Sahyeir entend collaborer avec une équipe de musiciens exceptionnels, chacun apportant sa propre richesse culturelle, son talent incontestable et son savoir-faire professionnel au projet. Il s’agit de Alain Nyamé  bassiste camerounais chevronné, fort de trente années d’expérience, qui apporte une profondeur et une rythmique solide à sa musique. Ensuite, il y a Hanxin Chi, un jeune pianiste chinois dont la virtuosité au piano ajoute des nuances subtiles et des harmonies captivantes aux compositions du terroir. Et enfin, le percussionniste haïtien, Claude Saturne qui jouit d’une réputation renommée en France, avec une longue liste de collaborations à son actif. Ensemble, ces musiciens talentueux et passionnés créeronnt une fusion musicale qui transcende les frontières culturelles, promettant une expérience inoubliable au public.

Jehyna travaille ardemment sur de nouveaux projets, tissant de nouvelles collaborations qui serviront notamment à élargir son horizon artistique.  « C’est une étape passionnante de ma carrière je m’efforce de donner vie à des idées et des histoires qui m’habitent depuis longtemps », confie t-elle. Le public, qui a suivi son parcours artistique avec une fidélité inestimable, peut s’attendre à une nouvelle expérience musicale empreinte d’authenticité et l’exploration de nouvelles sonorités. Ce processus créatif est une aventure passionnante qui la porte  à  partager les fruits de ce travail avec tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de ce voyage musical, selon ses propos.

En depit des difficultés en tant qu’artiste indépendante, pour gérer   simultanément sa  vie privée et professionnelle, Jehyna donne le meilleur d’elle-même   pour satisfaire les   exigences de la création artistique, des représentations, et des collaborations  qui sont susceptibles d’entrer en conflit avec ses  besoins personnels. Jongler entre ces deux aspects de sa  vie demande une organisation rigoureuse et une grande flexibilité. Néanmoins, malgré ces défis, chaque obstacle rencontré a renforcé sa détermination à persévérer dans cette passion qui l’anime, fort de sa capacité d’adaptation et d’une résilience inestimable pour surmonter ces difficultés un nouvel environnement musical qui a ses propres codes.

Cette continuité musicale et culturelle est une preuve indéniable de l’importance du Vodou dans notre identité haïtienne et son rôle majeur dans la création artistique contemporaine. Jehyna Sahyeir continue de rendre  un hommage émouvant à ceux et celles qui ont consacré leur vie à préserver et célébrer notre riche patrimoine culturel.

Jeanne-Elsa Chéry


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