Emmelie Prophète est honorée par l’académie française

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La nouvelle est tombée ce jeudi matin 24 juin 2021. La romancière Emmelie Prophète est récipiendaire du prix du rayonnement de la langue française par l’Académie française, haut-lieu des lettres et de la littérature depuis 1635.

« Créés en 1960, ces prix annuels sont destinés à des personnalités françaises ou étrangères ayant rendu à la langue et aux lettres des services particuliers », lit-on sur le site internet de l’académie.

Ce prix bien mérité décerné à l’auteure du roman « Les Villages de Dieu » et d’autres titres est un signe patent que les créatrices et créateurs savent mieux que personne ramener des étincelles en temps de grandes ombres et permettre, quoique tout, de pouvoir rêver d’autres horizons. Haïti se trouvant drapée et aux prises ces derniers jours avec des situations qui l’ébranlent jusque dans ses pivots.

Emmelie Prophète est l’une de nos écrivains les plus aboutis. Elle coud en effet chez Mémoire d’encrier une œuvre belle, remarquable qui comprend romans, poésies et nouvelles et déjà plusieurs fois couronnée. Portée par une langue travaillée et généreuse, l’écriture de Emmelie aborde des thèmes comme l’amour, l’exil, la violence…

Emmelie Prophète n’est pas le seul écrivain à avoir été honoré dans ce palmarès rendu public hier : Le difficilement classable et immense FRANKETIENNE a mérité le Grand prix de la francophonie. Le prix de la Francophonie est un pri créé en 1986 et destiné à couronner chaque année « l’œuvre d’une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l’illustration de la langue française », a-t-on lu sur le site.

Louis Philippe Dalembert dont l’œuvre poétique n’a plus rien à prouver a reçu le Prix de poésie François Coppée avec son « Cantique du balbutiement ». Un titre qui lui vaut la médaille d’argent. Ce prix annuel destiné à l’auteur d’un recueil de poésie a vu le jour en 1994 par regroupement des fondations François Coppée, Balleroy, Jean Bouscatel, Auguste Cap de ville et Paul Labbé-Vauquelin.

Notre littérature s’évertue à proposer comme toujours un mur où nous puissions nous appuyer contre les vents trop forts des jours. Et on ne peut que s’en réjouir.

Adlyne Bonhomme


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