Célébrer la Saint-Valentin avec les détenues de la prison civile de Cabaret

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Rendez-vous incontournable de la Saint-Valentin depuis maintenant onze ans, Femmes à aimer, célèbre l’amour avec les femmes de la prison civile de Cabaret sous ton de festivités.

Projet de soutien en milieu carcéral, Femmes à aimer, naît de l’initiative de l’artiste haïtien Bélo et de quelques ami.e.s. Le nom du projet qu’on doit d’ailleurs à Stéphanie Chéry, réflète cet élan et cette volonté d’encadrer ces femmes incarcérées qui se retrouvent fort souvent en marge de la société. Femmes à aimer pour dire qu’elles méritent, elles aussi, de l’amour, du respect, ” un jugement dans le temps, correct et digne de la personne humaine”, fait souligner Bélo, lors d’une entrevue accordée à Mus’Elles.

Le projet Femmes à aimer de 2011 à 2022

En 2011, Bélo et ses amis, organisent la première édition de Femmes à aimer. Selon les dires de l’artiste, au départ, le projet avait bénéficié du support des ONG présentes sur le terrain suite au tremblement de terre du 12 Janvier 2010. C’est ainsi que les  trois premières éditions ont  eu le support de la Croix-rouge et de l’OIM. Par la suite, au fil des années, au désengagement de ces ONG sur le territoire national, Femmes à aimer s’est affilié à des organisations féministes comme Négès Mawon et des associations de la diaspora.

Cette année encore, pour une douzième édition, Femmes à aimer rejoint comme il en est habituellement, la prison civile de Cabaret. Une journée qui se déroule sous ton de musique, de convivialité, de partage et d’écoute. Et pour consolider ce rendez-vous annuel, Bélo et ses amis, ont d’abord lancé un appel à dons. Des fans, des artistes, des ami.e.s et les membres de la famille se serrent les coudes et apportent ainsi leurs contributions. “Des restaurants comme Presse Café et Le flamboyant nous offrent un plat correct”, rajoute Bélo. Quant à l’emballage des kits et distribution, plusieurs jeunes volontaires se joignent également à l’équipe pour donner un coup de pouce.

” Après 11 ans, ce projet est devenu un projet national. C’est vraiment une plateforme qui donne la possibilité aux gens qui veulent aider, d’apporter leur aide”, souligne l’initiateur de Femmes à aimer, Bélo.

Femmes à aimer, un accompagnement sur le long terme

Femmes à aimer, c’est bien plus l’affaire d’une journée. C’est aussi une structure qui tend à apporter aux détenues: un support psychologique, un support juridique constant et stable ainsi qu’une réinsertion professionnelle après l’incarcération…

Jessie Lisa A.R TATAILLE


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