5 questions pour Fédia Stanislas

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Gagnante du 44ème prix littéraire Deschamps grâce à son roman Konfidans, Fédia Stanislas s’impose désormais comme l’une des plumes les plus en vue de notre génération. Elle enchaîne depuis sa consécration l’année dernier les ventes-signature lui permettant de mieux faire connaître son œuvre. Le temps d’une pause, Mus’Elles a eu l’avantage de lui poser quelques questions sur sa nouvelle vie et soutirer quelques conseils pour celleux qui aimeraient pratiquer les métiers de l’écriture.
Mus’Elles: Depuis que vous êtes sacrée Prix Deschamps 2019 , vous avez été invitée à signer votre œuvre dans plusieurs endroits. Comment vivez-vous cette nouvelle expérience?

Fédia Stanislas: Après mon prix , je suis invitée dans différents endroits dans la capitale comme dans des villes de provinces pour dédicacer mon roman. Si je devais répondre à toutes les invitations, j’aurais été chaque jour en signature. Jusqu’à dâte, Konfidans fait bien son chemin. L’occasion de le présenter dans des espaces différents engage mon temps et mon énergie et c’est une expérience qu’il fallait tenter pour l’aimer, la vivre pour connaître ses détours et ses exigences. L’émotion me gagne à chaque fois que je dois présenter publiquement une œuvre que j’ai écrite dans la plus stricte intimité, bien que ce n’est pas le premier livre que j’ai écrit.

Mus’Elles: À partir du moment où vous avez publié Konfidans, vous a-t-il été plus facile ou plus difficile de vous faire connaître dans le petit monde littéraire ?


Fédia Stanislas: Avec le prix, les choses deviennent plus faciles pour moi. Aujourd’hui, les organisateurs et organisatrices des activités culturelles se tournent vers moi pour mettre à l’affiche dans leurs événements. Avant le prix , je recevais très peu d’invitations. Il faut dire que les retombées sont totalement positives. Si Konfidans n’avait pas été primé, bien que le livre aurait resté le même, on ne l’aurait pas tant valorisé.

Mus’Elles: Konfidans sera en vente-signature à la 13ème édition de Artisanat en fête. Quelles sont vos attentes par rapport à ce nouvel espace? Comptez vous gagner de nouvelles lectrices et de nouveaux lecteurs?

Fédia Stanislas: Les auteurs  comptent toujours  avoir de nouveaux  lecteurs et je ne suis pas exceptée. Bien que ce sera une séance  de vente très spéciale, je souhaiterais  faire connaissance  de nouveaux  lecteurs  et lectrices.

Mus’Elles: D’autres autrices et auteurs y seront également ? Si oui, qu’attendez-vous de ce moment?

Fédia Stanislas: Emmelie prophète, Winnie Hugot Gabriel seront en vente- signature également à l’occasion. J’aurai l’avantage de côtoyer comme souhaité d’autres plumes qui ont écrit avant moi ou qui continuent d’enrichir la littérature contemporaine. Je ne me lasserai pas de participer à tous les événements bénéfiques pour mieux me faire connaître et partager mes écrits; très souvent les lectures ne suffisent pas ; les rencontres avec les auteurs et les lectrices se révèlent très chaleureuses et profitables des deux côtés. Prochainement, d’ailleurs, le 18 décembre je serai à Port-de- Paix, et le 27 décembre, je mets le cap sur Hinche pour signer Konfidans.

Mus’Elles. Autrice est un métier difficile. Avez-vous déjà des conseils pour les gens qui rêvent d’écrire ?

Fédia Stanislas: Celles et ceux qui veulent se lancer dans le métier doit savoir qu’il faut une autre source financière pour pouvoir répondre à leurs besoins. Car, très peu d’écrivains arrivent à vivre de leurs écrits. On écrit pour rester immortel.lle . L’écriture est aussitôt un acte d’engagement. Il faut savoir ce qu’on fait car les mots ont le pouvoir de faire des choses extraordinaires et de changer le monde. C’est pourquoi quand un.e jeune pense à écrire, il/elle doit prendre conscience de ce qu’il/elle fait.

Mus’Elles


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